Pourquoi ne pas espérer ? petite chronique du confinement (5).

de | 11 avril 2020

Bonjour, bonjour,

Nous arrivons à Pâques, et demain dimanche, les Chrétiens fêteront la résurrection du Christ.

J’ai le sentiment très net que nous pourrions aussi parler de « résurrection » dans le comportement des Hommes, du moins moi, en fait, en ce qui me concerne personnellement, je l’espère très fortement…😜

Une renaissance qui se dessine en effet, et que l’on mesure en observant

  • l’abnégation de celles et ceux qui contribuent au soulagement des souffrances,
  • l’entr’aide qui s’exerce entre les membres de nos communautés de familles, de voisins, de quartiers,
  • la mobilisation des associations de toutes sortes pour aider nos compatriotes à supporter le confinement qui déprime beaucoup de personnes, et génère des tensions entre ceux qui vivent ensemble sous un même toit,
  • la mobilisation extrême de l’opinion pour demander aux gouvernements, au delà des mesures de protection immédiate, la mise en ouvre de modes de vie alternatifs, plus respectueux de l’environnement, de la nature, en un mot de la terre qui est notre Habitation à tous ! 

Bien sûr, rien n’est gagné d’avance, mais si chacun d’entre-nous laisse un peu de son égoïsme au profit de son altruisme, de grands espoirs sont permis.

En fait (comme on dit tous les trois mots), en fait, donc, il faut regarder comment cela se passe selon la génération à laquelle on appartient !  Les jeunes générations, elles, habituées à s’extérioriser, vivent mal le confinement, habitués qu’elles sont à parler, bouger… Elles sont actives, et ressentent vivement l’impossibilité de s’activer.

Les anciens (en fait, c’est moi…) sont plus facilement résignés : « Vous savez, vous les jeunes, nous, on a comme la guerre (laquelle, en fait ?) on a connu tout ça (tout quoi ? dis le donc !) et on a survécu, donc ne venez pas nous casser les oreilles etc. etc. »

Bon allez, assez de psychologie de comptoir, on ne va pas se prendre au sérieux, d’autant qu’une autre l’a déjà fait beaucoup mieux : Manu, de Mardi Noir, vous offre un nouvel épisode réjouissant de “Psychanalyse-toi la face”. Au programme, du Covid-19, un peu de blush et beaucoup de subtilité (Merci Télérama).

Oublions les salauds, fauteurs de troubles, profiteurs et envieux, petit covid, fais leur la peau ! 

Pour terminer, sous le soleil qui brille comme jamais (comme en fait, chez Albert Camus, dans La Peste) essayons de frétiller un peu, avec l’une ou l’autre des nouvelles trouvailles de mon copain  Jean-Michel C. qui bosse pour nous quand nous avons envie de nous la couler douce :

 » Le Duke a toujours composé en pensant à ses musiciens, et il ne s’en cachait pas. Les morceaux qui suivent illustrent parfaitement cette ligne de conduite

 » https://www.youtube.com/watch?v=XWNwnSvA7c8  >>>>> ce lien vous fait pénétrer en plus dans l’univers si spécial des concerts sacrés que le chef a produit dans les sixties. ‘The Shepherd’, le berger, est destiné à son fidèle Cootie (Williams), qui, tout en puissance & de violence, fait ici entrer dans l’église le style jungle des années 30.

 » https://www.youtube.com/watch?v=xnGMDZEMcXc   >>>>>>> Russell Procope n’est pas le plus célèbre des solistes, mais il est resté dans l’orchestre une bonne vingtaine d’années. Déjà très bon altiste, très proche de son voisin Johnny Hodges, il a maintenu dans le groupe la tradition de la belle clarinette au son suavement boisé, tel que l’avait illustré avant lui l’incontournable Barney Bigard.

 » Un autre immanquable, Johnny Hodges, the Rabbit, le Lapin, dans toute la splendeur d’un tempo medium qui lui donne l’occasion de swinguer à sa façon, tout en souplesse, tout en naturel :

(Celui-là, je vous l’offre en vrai ici 😁 ! )

 

Allez, je vous laisse regarder, passez un très bon week-end  pascal, et prenez soin de vous,
bises à toutes et tous,
à bientôt « sur cette même chaîne »…

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2 réflexions au sujet de « Pourquoi ne pas espérer ? petite chronique du confinement (5). »

  1. Roseline

    Comme toujours dans les situations extrêmes et inédites, l’être humain peut révéler le meilleur de lui-même ou le pire ; ce n’est pas nouveau ! Se rappeler les bagarres pour des pâtes, du papier hygiénique, et en même temps voir le dévouement de certains pour nourrir, loger des soignants ou prendre en charge le ravitaillement de personnes âgées isolées. Quant au devenir de la société, il faut attendre pour voir dans quel sens elle évoluera et si les « politiques » n’oublient pas rapidement ce qui s’est passé pour retrouver leurs façons de gérer le monde.
    Ce coronavirus oblige la plupart d’entre nous à vivre comme s’ils étaient entre parenthèses. Ne risque-t-on pas de s’étioler à vivre en vase clos, loin des autres ? sans rencontres amicales et sociales, sans les activités bénévoles que nous pratiquons dans un but humaniste certes mais qui, ne l’oublions pas, nous enrichissent souvent bien plus que ce que nous donnons. Comment deviendrons-nous si cela dure plusieurs mois ? Racornis, desséchés ou au contraire avec l’envie de rattraper le temps perdu ? Pour les réponses, rendes-vous le ?

    Répondre
    1. Jean-Marie Auteur de l’article

      Que voilà de bien sérieuses considérations, ma chère sœur… Pourtant je ne peux pas te donner tort, et les questions sur la suite de ces événement et leurs conséquences resteront en effet sans réponse jusqu’à l’échéance de cette drôle de « mise entre parenthèses ». Souhaitons que la leçon soit retenue pas tous, puissants comme simples citoyens, notre avenir en dépend, réellement !
      D’autres avis ? cela peut intéresser nos lecteurs…

      Répondre

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