Je suis vivement touché et je vous sais infiniment gré de l'appui que vous prêtez à Jean en vue de l'obtention d'un prêt d'honneur qu'il sollicite près de l'Université.
De là haut ma chère Jeanne ne peut que vous être reconnaissante de votre démarche spontannée et de l'intérêt que vous portez à notre aîné.
Nous y sommes d'autant plus sensibles, Mère et moi qu'à l'affection que vous nous témoignez s'ajoute la preuve de la confiance que vous gardez dans l'avenir de notre fils.
Le plus souvent, les parents ne sont pas des juges impartiaux. Votre appréciation nous rassure et nous donne confiance.
Nous sommes convaincus que Jean se montrera digne d'un appui et d'une direction comme les vôtres.
Comme le disait récemment le Président de la Chambre de Commerce d'Elbeuf, la chute innatendue et soudaine de la Banque Béranger est appelée à déchaîner un cyclone sur la région.
Une dizaine de dépots de bilan ont eu lieu en septembre dont ceux de trois fabricants et d'un négociant en laine ; ce n'est pas fini croît-on.
Même ceux qui tiennent subissent plus ou moins l'effet de la bourrasque : nous sommes de ceux à malheureusement.
C'est donc bien contraints et forcés que mes fils aînés doivent solliciter une aide pour terminer leurs études.
Merci encore une fois, mon cher Cousin de votre démarche . Croyez à notre gratitude et recevez l'assurance de nos meilleurs sentiments,