Index général Photos < Séjour en Normandie, juin 2006 (1) < Séjour en Normandie, juin 2006 (2).

Au mois de juin 2006, nous nous sommes rendus en Normandie, à Rouen, Elbeuf et Bourgtheroulde. Petit voyage sur les terres de mes ancêtres paternels!

(©jmquidet 2006)

Elbeuf, berceau de la Fabrique de Draps Quidet, dont les bâtiments existent toujours... Rouen, ville d'origine de la Lignée Bellest, autour de l'Eglise Saint-Maclou.
Tout ceci figure en détail dans les pages généalogiques, ici: généalogie familiale.

(pour agrandir l'image cliquer sur la vignette, pour revenir sur cette page cliquer sur l'image agrandie).

10/07/06

NB. Si vous voulez recevoir une de ces images en taille originale et qualité "top" (ADSL de rigueur...), demandez le moi par e-mail.

Arrivés dimanche soir, nous avons rendez vous avec ma cousine Elizabeth, arrière petite fille de Louis Bellest, le frère de mon arrière grand-mère Gabrielle Bellest, elle-même épouse d'Henry Quidet. Leur maison à Rouen est située en plein centre ville et dispose pourtant d'un très agréable jardin.	Cette maison est celle de la famille Leroux, dont Elizabeth descend par sa mère, la sœur de notre tante Thérèse Thabut née Leroux, de Versailles (la maman d'Edith Vinchon). Oui... je sais tout cela vous semble bien compliqué, pourtant c'est expliqué ici: généalogie familiale. Il suffit d'un peu d'attention, la généalogie n'est pas plus compliquée que le... Sudoku, par exemple!	Un accueil charmant, en tous cas, que celui de mes cousins, et beaucoup d'informations recueillies en deux heures de conversation passionnante... Merci Elizabeth et Michel.
Le lendemain, nous sommes à Elbeuf. Les archives municipales sont hélas fermées le lundi, reste donc à retourner sur mes lieux de mémoire d'enfant... Je rappelle que Henry Quidet s'est établi à Elbeuf vers 1850. En effet, sa mère, Rosalie Bonnet épouse d'Aimable Quidet charpentier mort à la suite d'un accident du travail, se retrouva veuve très jeune avec ses trois garçons: Henry ,Léon et Auguste. Elle confia l'ainé Henry à un parent de Chevreuse Etienne Bonnet menuisier. Henry se fait remarquer par son intelligence: le duc de Luynes qui habita Chevreuse lui obtint une bourse au Lycée de Versailles où il prépara les Grandes Ecoles. Il entra ensuite comme associé chez un industriel elbeuvien; son frère Léon suivit une autre filière et s'établit également à Elbeuf en qualité d'ingénieur.	Quelques années plus tard Henry Quidet quitta son associé et s'établit à son compte, fondant la "Fabrique Quidet", installée définitivement Cours Carnot à Elbeuf. Un vaste bâtiment à usage d'atelier de fabrication, de bureau et de magasin est construit selon un plan régulier en U, sur 2 étages carrés et un étage de comble, toit à longs pans avec croupe, ardoise en couverture. L'atelier, portant la date du 15 octobre 1891, est construit en briques bicolores avec charpente métallique apparente sur un étage carré, toit à longs pans avec pignon couvert et toit en pavillon, tuile mécanique et verre en couverture, escalier de distribution extérieur.	Cette usine spécialisée dans le tissage de la laine et l'apprêt des étoffes est construite vers 1860 pour Henry Quidet. Ce bâtiment, aujourd'hui transformé à usage d'habitations, est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine industriel, depuis 1992.
Vue de la cour intérieure, à l'arrière du corps de bâtiment central.	Les anciennes remises ont été transformées en logements et garages.	Voici une vue indiscrète pris à travers une grille fermée de l'ancienne maison de mon arrière-grand-père, construite avec la Fabrique... J'ai connu cette maison dans les années 1950, elle était alors habitée par l'oncle Augustin et la tante Marthe.
La suite de notre visite elbeuvienne, se passe au Cimetière Saint-Jean, où se trouvent les concessions des familles Bellest, Lécallier et Quidet. Il faut rappeler rapidement ici que Caroline Lecallier était l'épouse de Michel Casimir Bellest , et la mère de Gabrielle Bellest, mon arrière-grand-mère (Cf ci-dessus)...	J'ai fait des photos des diverses concessions familiales, et le dépouillement des inscriptions (du moins celles qui sont encore lisibles...) complèteront les précédents relevés manuscrits de la tante Madeleine Sorel faits dans les années 1930 et dont j'ai la copie.	Nous pouvons donc commencer la visite! Haut de page
Tout d'abord la concession Edouard Bellest (1819-1884), le frère de Michel Casimir déjà cité. "EVIGILABUNT", ils se réveilleront...	Ici les plaques, préservées des intempéries,	sont encore en parfait état...
Puis la Chapelle funéraire de la Famille de Jules Lécallier...	...dont je vous laisse deviner les inscritions, à gauche...	...puis à droite! (Rassurez vous, j'ai les relevés manuscrits).
Nous arrivons maintenant à la concession de la famille Quidet d'Elbeuf, où l'état des pierres tombales laisse franchement à désirer, vu qu'elles sont exposées aux intempéries. Tout d'abord, parmi les plus récentes, la tombe de mon cousin Jean-J. Quidet et de sa sœur Yvonne, tous deux enfants d'Augustin Quidet et Marthe Homais.	Puis voici la tombe de mon arrière grand-père Henry Quidet et sa famille, qui avec les tombes voisines, contient les dépouilles de: Michel Casimir BELLEST † mars 1886. Jeanne Marie BELLEST (Marie Jeanne de Chantal Visitandine) † 1884...	...Charles Casimir BELLEST 1845-1909. Charles Philippe BELLEST 1886-mars 1900. Clémence Ant. BELLEST dame Léon QUIDET †1889. Henry QUIDET HOMMAIS 1908 †1912 Auguste QUIDET DEHON Pierre Léon QUIDET domicilié à Bu 10 mai 1834 avril 1896 Rosalie BONNET Vve QUIDET 1802-1880 Henry QUIDET BELLEST 1906 Gabrielle QUIDET-BELLEST 1921 Elizabeth QUIDET-THERY Marie QUIDET HOMMAIS Joseph SOREL 1867-1950 Gabrielle SOREL- QUIDET 1874-1937 Haut de page
La pierre tombale de tante Madeleine Sorel, décédée en 1990... Nous lui devons l'essentiel de la généalogie familiale!	Diverses vues des tombes, comme celle de Léon Quidet...	...et celle-ci où l'on voit, à droite, les pierres tombales, plus petites, des nombreux enfants décédés en bas âge (voir ci-dessus)
Une autre vue de ces tombes...	... et une vue d'ensemble sur la concession Quidet.
Un peu plus tard dans la journée, nous passons la Seine et entrons à Saint-Aubin-lès-Elbeuf, où vivait mon grand-père Georges Quidet. J'y ai passé pendant quatre ans tous mes week-ends, et j'en garde beaucoup de souvenirs.	C'est dans cette maison, au 68 de la rue Isidore Maille (aujourd'hui numéro 20) que vécut Georges Quidet depuis son mariage en 1911 jusqu'au début des années 1960. Cette maison était louée à un Mr. Anseaume...	La gare de Saint-Aubin, qui vit passer de très nombreux Quidet partant ou rentrant de voyage (moi y-compris...). Elle est située à trois cent mètres de la maison de Bon-Papa.
C'est également au cimetière de Saint-Aubin que sont enterrés mon grand-père Georges, ma grand-mère Jeanne Kablé son épouse...	et les parents de celle-ci, Charles Kablé et Marie Villa.	Voilà pour l'instant la fin de cette journée de souvenirs et je vous invite une fois de plus à visiter mes pages généalogiques où vous retrouverez l'histoire détaillée de ces personnages... Haut de page
Une autre promenade que nous aimons refaire, c'est la visite de l'Abbaye du Bec-Hellouin.	Fondée par Herluin en 1034, elle est en rapport étroit avec l'Abbaye de Cantorbery (voir plus bas).	Voici quelques vues des bâtiments exceptionnels de ce haut lieu de la vie bénédictine.
Etendant leurs ailes en une double équerre orientée au sud, les bâtiments conventuels, qui furent reconstruits entre 1742 et 1750 par les moines de la Congrégation de Saint-Maur, offrent au regard un splendide ensemble architecturale de style régence.	Dans l'ancien réfectoire de la communauté, aujourd'hui église conventuelle, la Vierge et l'Enfant accueillent le visiteur (Statue de Notre-Dame du Bec, 15è siècle).	Cette plaque commémore l'union des deux Abbayes (1er novembre 1969).
Le Cloître fut construit entre 1644 et 1666 sur les fondations de l'ancien cloître du XIIIème siècle.	Le dessus du cloître forme une terrasse "à l'italienne" ornée d'une balustrade portant des pots-à-feu.	Vue d'ensemble...
Ce cloître est toujours utilisé par la communauté monastique pendant les heures de méditation.	Une vue de l'Abbaye telle qu'elle était au 18è siècle. L'église conventuelle d'origine, visible ici, n'existe plus, détruite entre 1809 et 1811 et vendue comme carrière à pierres...	La Tour carrée, de style anglo-normand, était destinée à recevoir les grosses cloches dont le poids ébranlait les tours de l'abbatiale lorsqu'on les sonnait en volée. Elle fut terminée par Jehan Boucart, 31ème abbé du Bec, en réparation des dommages de la guerre de 100 ans.
Le bâtiment de l'ancienne poterne médiévale doit être restauré et retrouver son usage original.	Ce qui reste du transept de l'église ancienne...	Le bâtiment dit "Palais abbatial" remis en état en 1735, fut vendu comme bien national au lendemain de la Révolution. Il est resté propriété particulière jusqu'en 1990, date à laquelle l'État s'en est porté acquéreur lorsque les derniers propriétaires l'ont mis en vente.
	Cette plaque fut posée en 1930 par les Anglais pour commémorer les rapports étroits qui unissaient l'ancienne Abbaye du Bec-Herlhuin et l'Eglise d'Angleterre aux 11 è et 12 è siècle.	Haut de page