Traiter quelqu’un de « cas soc’ », exclure un enfant de chômeurs de la cantine… ATD Quart Monde a gagné la bataille pour inscrire la discrimination pour précarité dans la loi. Il reste à lui trouver un nom et à faire évoluer les esprits.
C’est gagné ! La précarité sociale est désormais un critère de discrimination dans la législation française. Après les sénateurs le 18 juin 2015, les députés ont voté une loi en ce sens le 14 juin dernier. Pour ATD Quart Monde, c’est une victoire qui couronne sept ans d’efforts (lire ci-dessous).
« C’est enfin la reconnaissance de ce que vivent les personnes plus pauvres, se félicite Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde France. C’est une grande avancée, un pas indispensable pour qu’enfin cette discrimination soit reconnue et nommée. Mais c’est aussi le début du chemin. Il reste du travail à faire auprès du grand public pour que les gens comprennent ce qui se cache derrière cette discrimination dont les marques sont souvent insidieuses. »
La suite est à lire sur le site d’ATD Quart Monde.